Résidence
—2023
Épistémologies depuis les arts
Résidence du 26 juin au 7 juillet – 8h/20h
Bâtiment Turbulence 3, place Victor Hugo 13331 Marseille Cedex 03
À l’initiative de Damien Beyrouthy
Avec la participation de Carole Nosella, Ronald Reyes Sevilla (Dos Mares), Laurent le Bourhis (Dos mares), Jean Arnaud, Pierre Baumann, Célio Paillard, Elsa Ayache, Thierry Fournier, Novella Oliana, Sara Alonso Gomez, Judith Dehail, Sarah Murano, Anna Guillo, Christophe Bruno, Otso Lähdeoja, Alex Berthier, Agathe Bastide, Ilona Carmona, Delphine Mazari, Marianne De Cambière, Marion Balac, Carlos Carbonell, Lia Giraud, Marie Rebecchi, Leslie Astier, Jonas Senat, Semanur Sahin et Misha Feuillet.
Ce workshop de recherche-création, qui fera suite à la première édition de l’été 2022, est pensé pour nourrir, de manière expérimentale et exploratoire, le nouveau programme Épistémologies pour médium du LESA. Pour ce faire, il conjuguera plusieurs activités : résidence de création artistique, séminaire de recherche et atelier d’écriture scientifique et plastique. Ainsi, selon les invité·es, les activités varieront de l’élaboration de productions artistiques, au partage d’un état de la recherche, à des préfigurations de projets futurs, à des moments de réflexion collective, ou à d’autres choses encore. Cette deuxième édition aura pour objectif d’élargir les questions théoriques et plastiques abordées lors de la première année du programme, de renforcer les collaborations existantes et d’en nouer de nouvelles, autant locales qu’internationales.
26/06
J1. Rencontre avec les réalisatrices·teur du film Titan
Avec Sasha Anikieva, Chaza Ayoub, Klara Babin, Pierre Baumann, Camille Boivin, Amélia Boudey, Sixtine Camara-Loza, Claire Commes, Manon Guenard, Océane Maireaux et Apolline Satta.
Début de la résidence marquant aussi la conclusion d’un travail effectué par Alexandra Anikieva, Chaza Ayoub, Pierre Baumann, Camille Boivin, Claire Commes, Manon Guenard, Océane Maireaux, Apolline Satta / UBM.
Présenté à l’occasion dans la salle de projection, les textes concernant le film sont disponible ici
27/06
J2. Les premiers test
Durant la journée, nous avons pu accueillir au sein de la résidence Otso Lähdeoja. À son issue, c’est alors 2 expérimentations qui se sont produites dans l’espace d’exposition.
Célio Paillard
La première, par Célio Paillard portait sur la question de la spatialisation sonore dans l’université où sont cités une multitude d’acronymes dans un champ lexical lié lui aussi à l’université. Ce premier enregistrement de 10 minutes prenait comme possession de l’espace à la fois physique et mental.
En voici un court extrait :
Carlos Carbonell
Suivie d’une expérimentation de Carlos Carbonell qui s’est occupé d’une mise en situation où des IA prennent le contrôle des lumières de la salle d’exposition et effectuent une séance de mentalisme.
28/06
J3. Ça s’installe
Célio Paillard
Novella Oliana
Présentation de Novella Oliana – Novella s’intéresse particulièrement a la question de la limite, ou autrement dit le 0, cette part sensible est vulnérable qui figure comme une frontière instable, et le commencement de la création.
A Marseille, elle s’est alors penchée sur la mer, et a étudié avec le Marégraphe, un instrument pour mesurer le changement de hauteur de la marée. Ainsi en prenant des vidéos de cette limite instable de la marée, elle tente de révéler une sorte d’espace médié selon le point de référence de la mer. Elle cherche également à souligner la potentialité d’étendue de ce médium qui ne touche pas seulement la vie mais aussi le corps.
A l’issue, c’est un travail collectif qui s’opérera accompagné de Jean Arnaud, Elsa Ayache et Pierre Baumann.
Dos Mares
Ronald Reyes Sevilla & Laurent le Bourhis
29/06
J4. Présentations & avancées
Carlos Carbonell
Présentation de Carlos Carbonell sur des recherches autour des IA contrôlant les lumières de la pièce : une expérimentation est un récit, tandis que les deux autres prennent forme en « chat » interactif tantôt jeu tantôt thérapeutique.
Marianne De Cambière
Projection d’un film suivi d’un débat proposé par Marianne de Cambière sur le film intitulé Le Quattro Volte. Le film en question, réalisé par Michelangelo Framartino en Italie de 2010, est composé de 4 récits qui se répondent est forment ensemble un dialogue entre le règne animal humain, végétal, animal non-humain, et minéral qui nous permet de sortir d’une vision anthropocentrée du monde, tout en poésie.
30/06
J5. Présentations & avancées
Dos Mares
Ronald Reyes Sevilla & Laurent le Bourhis
Marion Balac
Présentation de Marion Balac – Poursuite d’un travail au long terme qui aboutira sur un film dans lequel tous les cours seraient remplacés par des tutoriels Youtube. Marion s’est donc sur cette semaine engagée dans le montage de 2 tutoriels où les personnes qui l’effectuent choisissent quel domaine de compétences partager tout s’est effectué dans la salle de tournage du bâtiment Turbulences. Ce sont Carlos Carbonell et Misha Feuillet qui on performé ici. La première étant un tutoriel d’utilisation du fond vert en catalan, la deuxième portant sur comment devenir un personne heureuse.
03/07
J6. De nouvelles arrivées
Sarah Murano
Alexandre Berthier & Otso Lähdeoja
04/07
J7. Installations & présentations
Carole Nosella
05/07
J8. Installations & présentations
Semanur Sahin
Dans cette recherche qu’a initié Semanur perdue entre souvenirs d’enfance et fragments du futur, Chat GPT est poussé à partir dans un voyage intergalactique pour retrouver Semanur, à travers les signes d’un itinéraire mystérieux qu’elle tente de déchiffrer. Ici les souvenirs d’enfance font référence à une obsession, le film Peter Pan. Peter Pan traverse une étoile jusqu’à la terre pour retrouver Wendy. Chat GPT devient Peter Pan, tandis qu’elle incarne Wendy. Semanur tente de réanimer son passé en convoquant un autre enfant perdu, Chat GPT
Sarah Murano
06/07
J9. Itinéraires & présentations
Alexandre Berthier & Otso Lähdeoja
Balade sonore parcourant l’extérieur de la faculté avec un dispositif de deux enceintes sur lesquelles Otso et Alex mixent en temps réel avec des samples issus de ce même lieux. C’est alors une perte des sens, et un goût aigu de l’observation qui se déclenche automatiquement chez la personne guidée. Les cigales et les constructions se recoupent, recomposent et fusionnent pour un sensible. Un moment pour sonner ensemble en se mettant à contre courant de l’IA.
Carole Nosella
Prolongation d’une réflexion sur la décomposition / compost de l’image par l’eau, à partir de photos de famille décomposés suite à une inondation. Et la décomposition des mots et des images par les feux d’artifice (appelés mortier donc dans un champ lexical de la guerre) quand un feu d’artifice n’est pas une projection létale. Ici le sens du mot a été traité comme du compost afin de faire fertiliser d’autres graines. Le feu d’artifice décompose également l’image, elle révèle et cache, comme l’eau sur ses photos de famille. Réflexion esthétique de l’image en alliant les deux soit les images de famille décomposées révélées et cachées successivement par les flash des feux d’artifice.
Damien Beyrouthy
Présentation d’un projet qui tend à faire communiquer les morts et les vivants au sein du musée d’histoires naturelles d’Estonie. Ici les poissons sont remplacés par des chiens mécaniques dont la position est analysées puis reportées sur une partie d’un corps d’animal mort (ici un fennec empaillé) d’où sera générées des lettres qui serait le langage de l’animal puis une IA qui interprètera les lettres générée pour ici, en faire avec Chat GPT, un oracle qui sera accessible via tablette qui ferait office de tombeau.
Dos Mares
Ronald Reyes Sevilla & Laurent le Bourhis
Réflexion sur l’écosystème du monde de l’art et comment mettre en place des dispositifs permettant d’exercer sans s’enfoncer dans le schéma dominant du marché de l’art lié à la compétition et la théorie de l’évolution. Ici la biologie est empruntée afin de montrer qu’il existe des systèmes d’entraide entre les animaux et que l’ont peut se baser sur ce système.
Christophe Bruno
Réflexion sur le rêve, le rêve lucide, les psychédéliques et ce que ce genre d’expérience sensible peut faire émerger dans la production de sens.
Thierry Fournier
Avec Thomas Gendre